Madame Dacier, célèbre traductrice d'Homère, défendit la valeur littéraire mais surtout morale des écrits attribués au "prince des poètes", Homère, contre le camp des Modernes. Elle accomplit ainsi une apologie de la simplicité, de la sobriété, et de l'héroïsme.
Madame Dacier
Ou la défense d’Homère entre le crépuscule du Grand Siècle et l’aube des Lumières
Nos contemporains ignorent sans doute jusqu’à l’existence de Madame Dacier. Celle-ci fut pourtant célèbre et souvent estimée par les esprits parmi les plus illustres de son époque. Il nous semblait donc nécessaire de nous intéresser à son parcours, afin d’en démontrer la richesse, la rareté, et bien sûr l’intérêt.
Voici ma proposition de problématique : Nous nous demanderons comment Madame Dacier, par l’étendue de sa culture helléno-latine, ses travaux de traduction mais aussi sa prise de position dans la querelle des Anciens et des Modernes, a su parvenir à obtenir, non seulement une légitimité intellectuelle certaine, mais également les louanges d’hommes savants qui lui furent, pour certains d’entre eux, contemporains.
Il nous faut tout d’abord expliquer les origines familiales de Madame Dacier, afin de mieux comprendre sa formation.
Je propose donc un plan en trois grandes parties:
I-Une formation dans les langues anciennes, source de légitimité intellectuelle :
II-Polémiques
III-reconnaissance par d’autres savants, parfois contemporains
IV-Sources bibliographiques
I-Une formation dans les langues anciennes, source de légitimité intellectuelle :
Anne Dacier, née Lefèvre (1645-1720) était la fille de l'érudit français Tanneguy Lefèvre. Ce n’est pas anodin dans notre étude : ce Lefèvre était un philologue lui-même, éditeur de textes de l’Antiquité gréco-latine et titulaire d’une chaire de grec ancien à l’Académie protestante de Saumur. Il fut moqué par Molière pour sa manie d’employer des latinismes et des hellénismes pour employer des termes inexistants en français dans Les Femmes Savantes : il y est représenté par le personnage de Vadius.
Après avoir reçu les leçons de son père, Anne Lefèvre est protégée, une fois son père trépassé, par le poète Jean Chapelain et par Pierre Daniel Huet, érudit, théologien et évêque de Soissons.
C’est grâce à ces protections qu’elle obtient, par l’entremise de Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier, de fournir quelques-uns des volumes de la collection destinée à l'éducation de l’héritier du trône de France, Louis de Bourbon (cette collection aura pour nom ad usum Delphini ), dont Montausier, en temps que gouverneur, avait la charge.
Les dix années suivantes seront destinées à accomplir cette mission. De 1674 à 1684, Anne Lefèvre traduit et annote quatre auteurs de l’Antiquité latine : Florus, Aurelius Victor, Eutrope et Dictys de Crète. Helléniste, elle publie en 1675 une édition des œuvres du poète Callimaque de Cyrène, puis six ans plus tard les Poésies d'Anacréon et de Sapho. C'est en 1683 qu'elle épouse André Dacier ( 1651-1722), ancien élève de Tanneguy Lefèvre comme le fut Anne, lui-même philologue et passionné par les humanités classiques. Un bon mot de l’époque commenta leur mariage en ces termes : c’est le « mariage du grec et du latin ». Anne désormais Dacier se convertira avec son mari au catholicisme en 1685, abjurant ainsi le protestantisme dans lequel ils avaient été élevés.
Dès 1674, année de la traduction de Florus, elle est connue du public cultivé qui s’étonne que cette traduction soit l’œuvre d’une femme. Seule femme au sein des collaborateurs de la collection ad usum Delphini, elle est considérée par Boileau comme une « savante fille » dans l’introduction de son Traité du Sublime.
Dans les années suivantes, Anne désormais Dacier collabore également avec son mari, coécrivant avec lui les Réflexions morales de l’empereur Marc Antonin (1691) et les six premières Vies des hommes illustres de Plutarque (1694). Une épigramme qui circule alors prétend établir la supériorité intellectuelle de l'épouse Dacier sur l'époux Dacier : « Quand Dacier et sa femme engendrent de leurs corps, / Et que de ce beau couple il naît enfants, alors / Madame Dacier est la mère. / Mais quand ils engendrent d’esprit, / Et font des enfants par écrit, / Madame Dacier est le père. »
Probablement répandue par le parti des Modernes, l'intention de l’épigramme semble bien d’essayer d'humilier André et de ridiculiser le couple en insinuant « que Madame Dacier est celle qui porte le grand chapeau », comme l’affirmait l’abbé Tallemant, ce que semble confirmer Boileau comme il le remarque dans une lettre à Brossette du 12 mars 1707. Boileau affirmera d’ailleurs que l'épigramme était de ce même abbé Tallemant,du parti des Modernes, contrairement aux Dacier plus favorables aux Anciens, et n'avait pas de sympathie pour le couple.
Mme Dacier continua sa production de traductions : ainsi trois comédies de Plaute le Plutus et les Nuées d'Aristophane, puis l’ensemble du théâtre de Térence seront traduits.
Mais sa traduction la plus célèbre restera celle d’Homère : Elle s’attaqua tout d’abord à L'Iliade en 1699, puis sept ans plus tard à L'Odyssée. Tout commence en 1681 lorsque le père de la Valterie, helléniste jugé très médiocre par Mme Dacier, proposa une traduction de l’Iliade, établie à partir de sa version en latin. Mme Dacier, pour remédier à cette traduction jugée exécrable, passera quinze longues années à patiemment réaliser sa propre traduction commentée.
L’universitaire Bernard Croquette précise quant aux traductions des deux épopées d’Homère faites par Mme Dacier que « Ces deux traductions feront longtemps autorité : elles sont généralement fidèles — même si, aux yeux du lecteur moderne, elles ne respectent pas suffisamment les mots propres et les réalités de la civilisation antique ».
Voltaire et plus tard Sainte-Beuve feront l’éloge de l’auteure de cette traduction en prose. Ainsi Sainte-Beuve affirmera : « Elle est peut-être, encore aujourd'hui, pour l'ensemble, le traducteur qui donne le plus l'idée de son Homère. »
Eliane Itti, membre associé de l’Université Toulouse le Mirail a pu retrouver le jugement de Voltaire quant à la personne de Mme Dacier: « Il est si beau à une Françoise d’avoir fait connoître le plus ancien des poëtes, que nous vous devons d’éternels remerciemens ».
Il nous faut aussi comprendre, afin de saisir convenablement son influence intellectuelle, en quoi Mme Dacier ne fut pas seulement traductrice, mais aussi participante active des débats littéraires de son temps.
II-Polémiques :
Madame Dacier, dont l’ambition avait été de « faire parler à Homère notre langue » poursuivit donc un double objectif : donner une traduction fidèle à un public moins cultivé que dans les décennies passées et qui ne lit plus le grec ancien, et balayer le préjugé pesant sur le « prince des poètes » Homère. Elle sait qu’elle va faire œuvre de pionnière dans ces deux domaines, car à l’aube du xviiie siècle le public un peu cultivé ne s’intéresse plus guère à Homère, jugé grossier, voire vulgaire, barbare et immoral ( et donc fort peu chrétien). Ses dieux semblent donner au public une image de ridicule tant ils paraissent manquer de dignité dans leurs querelles, les héros sont jugés pusillanimes ou cruels, et les deux poèmes très mal composés. Ce sont les tenants du camp des Modernes qui véhiculent ces idées, ainsi les Parallèles des Anciens et des Modernes de Charles Perrault ou le Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle méprisent ouvertement l’œuvre homérique.
Madame Dacier avait ainsi su s’émanciper de l’opinion majoritaire, y compris contre son propre père qui jugeait que la lecture d’Homère était « plus convenable à l’âge des enfans que la lecture des grands Autheurs prosaïques ».
Définissant elle-même son art de la traduction, elle précise :
« Quand je parle d’une traduction en prose, je ne veux point parler d’une traduction servile ; je parle d’une traduction généreuse et noble, qui en s’attachant fortement aux idées de son original, cherche les beautés de sa langue, et rend ses images sans compter les mots. La première, par une fidélité trop scrupuleuse, devient très-infidelle, car pour conserver la lettre, elle ruine l’esprit, ce qui est l’ouvrage d’un froid et stérile génie ; au lieu que l’autre, en ne s’attachant principalement qu’à conserver l’esprit, ne laisse pas, dans ses plus grandes libertés, de conserver aussi la lettre ; et par ses traits hardis, mais toujours vrais, elle devient non seulement la fidelle copie de son original, mais un second original même. »
Les traductions de Madame Dacier seront à l'origine d'une retentissante polémique, queue de comète de la querelle des Anciens et des Modernes. Houdar de La Motte (1672-1731), poète, dramaturge, académicien et théoricien de la littérature, qui lui ne savait pas le grec, tire de sa traduction de L'Iliade une adaptation en vers, où il ne retient à peine la moitié du poème — ce qu'il y a trouvé de moins vieilli et de moins ennuyeux, comme il le précisera lui-même. Ayant utilisé la traduction de Mme Dacier, celle-ci proteste aussitôt contre ce « sacrilège » dans un vigoureux pamphlet, intitulé les Causes de la corruption du goût (1713). A une époque où les traducteurs-adaptateurs ne se croyaient pas obligés, selon Béatrice Didier, de connaître les langues étrangères pour traduire, et contre l’affirmation du camp des Modernes selon laquelle les goûts nouveaux n’ont pas besoin de modèles éloignés, Mme Dacier défendit Homère. Selon Pierre Malandain, dans son essai la littérature française du XVIIIe siècle, elle le fit avec « plus de détermination que de bonheur ». Elle affirma à cette occasion qu’Homère écrivait en réalité selon les très saints principes de… Boileau, avec lequel elle entretenait manifestement une relation intellectuelle.
Voici un extrait de son ouvrage intiulé Des causes de la corruption du goût, publié en 1714. Elle répond aux arguments des Modernes dégoûtés par Homère, et défend celui-ci avec fermeté:
« J’ai dit qu’Homère peint partout la nature telle qu’elle était dans sa première simplicité, et avant que déchue de sa dignité et de sa noblesse, elle eut cherché à étayer ses ruines sur une pompe vaine, qui n’est jamais la marque d’une véritable et solide grandeur. Les héros dépouillent eux-mêmes les bêtes, et les font rôtir. Mais tout cela est conforme à ce que l’on voit dans l’Ecriture Sainte. Agamemnon et les princes tuent eux-mêmes les victimes, parce que c’était l’acte le plus auguste et le plus solennel de la religion. Les princes préparent eux-mêmes leurs repas, et les fils des plus grands rois gardent les troupeaux, et travaillent eux-mêmes, parce que c’étaient les mœurs de ces temps héroïques où l’on ne connaissait ni le luxe ni la mollesse, et où l’on ne faisait consister la gloire que dans le travail et dans la vertu, et la honte que dans la paresse et dans le vice.
L’histoire sainte et l’histoire profane nous enseignent également que c’était la coutume de se servir soi-même, et cette coutume était un reste précieux du siècle qu’on a appelé l’âge d’or. Les patriarches vivaient de même, ils travaillaient de leurs propres mains, David gardait les troupeaux. En un mot, les temps qu’Homère peint sont les mêmes que ceux où Dieu daignait converser avec les hommes. Quelqu’un oserait-il dire que notre faste, notre luxe et notre pompe valent cette noble simplicité qui a été honorée d’un si glorieux commerce !
J’aime à voir les héros d’Homère faire ce que faisaient les patriarches, plus grands que les rois et que les héros. J’aime à voir Junon s’ajuster elle-même, sans cet attirail de toilette, sans coiffeuse, sans doute d’atour. Il en est des héros comme des dieux. On ne voit autour d’Achille, d’Agamemnon, etc, ni estaffiers, ni valets de chambre, ni gentilhommes, ni gardes ; on en voyait point autour d’Hercule, ni de Thésée, et les dieux eux-mêmes marchaient sans cortège.
Voilà une grande parte de ce que j’avais dit dans ma préface sur l’Iliade, et je rappelle ici pour faire voir l’injustice et l’imprudence de M. de la M. qui continue de faire les mêmes reproches au siècle d’Homère, et à la peinture qu’il en fait ; et qui, sans répondre à aucune de ces grandes vérités que j’ai apportées en l’honneur de ces temps heureux, se contente de s’écrier : ‘Ne dirait-on on pas à ce discours qu’il y avait lus de vertu dans le siècle d’Homère que dans le nôtre ?’ Qui est-ce qui en peut douter ! Je suis fâchée que M. de la M. paraisse aussi peu instruit de la morale, que de l’art du poème. C’est une vérité constante que dans tous les temps où l’on n’a connu ni le luxe, ni la mollesse il y a toujours eu plus de vertu : car où il n’y a point de luxe, là se trouve la simplicité ; de la simplicité naît l’innocence, et l’innocence es la mère et la nourrice des vertus. Quand l’Histoire de tous les siècles ne nous l’apprendrait pas, notre siècle seul suffit pour nous en convaincre. ‘Mais, dit M. de la M., qu’on lise l’Iliade ces temps qualifiés d’héroïques paraîtront le règne des passions les lus injustes, et les plus basses, et surtout le triomphe de l’avarice.’ Il n’y pense pas, et il confond très mal à propos certains caractères vicieux qu’Homère nous présente dans l’Iliade pour nous porter à fuir le vice, il les confond avec ces temps.
A-t-n jamais prétendu que dans les temps de la plus grande innocence, il n’y ait point eu d’hommes méchants, que les passions aient portés à commettre des crimes ! Mais que ne jetait-il les yeux sur les caractères de l’Odysséen il aurait vu ce que peuvent la sagesse et la vertu. D’ailleurs, que l’on rassemble toutes les passions qui règnent dans l’Iliade, les séditions, les emportements, les tromperies, les vengeances, les crimes qui se commettent dans ce poème, tous ces excès n’approcheront pas ceux que l’on a vus depuis. Et je suis sûre que si l’excès des crimes faisait l’héroïsme, les derniers temps devraient être appelés les temps héroïques préférablement aux anciens. »
Houdar répliquera, d'autres se mêleront à ce dernier épisode de la querelle — jugée grotesque par Montesquieu qui s’en moquera dans ses célèbres Lettres persanes — de la querelle des Anciens et des Modernes. Il aura fallu cette injure au premier des Anciens pour faire sortir Anne Dacier de la réserve qui lui était coutumière. Affirmant que l’éloignement des modèles antiques a causé la décadence de la littérature, que l’art se confond avec le naturel, et donc avec la vérité, défendant l’idée selon laquelle l’histoire « enveloppe les critères de la pensée et de la beauté » selon Jean et Janine Dagen, Mme Dacier fut l’une des dernières défenderesses du camp des Anciens. Face à elle, les abbés Terasson et de Pons défendront les traductions d’Houdar de la Motte. Mme Dacier réfutera ensuite les opinions du Père Jean Hardouin puis d’Alexander Pope.
Néanmoins les polémiques n’empêchèrent pas la reconnaissance de beaucoup de contemporains, ou plus tard, de célèbres auteurs.
III-Reconnaissance par d’autres savants, parfois contemporains :
Louis de Rouvroy de Saint-Simon, duc de Saint-Simon, célèbre mémorialiste et contemporain de Mme Dacier, écrivit ceci d’elle :
« Elle n'était savante, que dans son cabinet ou avec les savants ; partout ailleurs simple, unie, avec de l'esprit, agréable dans la conversation, où on ne se serait pas douté qu'elle sût rien de plus que les femmes les plus ordinaires. »
On appréciera à sa juste valeur cet éloge adressé à une femme qui, à vingt et un ans (trois ans après la première représentation des Femmes savantes), avait déjà traduit Florus en français, Callimaque en latin. De plus, il semble bien que le duc de Saint-Simon n’avait qu’une estime très moyenne ( nous utilisons un euphémisme) pour les femmes (ce qui rend ce compliment à la fois rare et profond).
De son vivant, Madame Dacier a su conquérir un large public dans toute l’Europe savante.
Ainsi, Madame Dacier était membre de la très progressiste Académie padouane des Ricovrati dès 1679. C’est pour elle que le mot « traductrice » aurait été introduit dans la langue française. C’est elle qui aurait fait perdre à l’expression « femme savante » la connotation péjorative que lui avait conférée la pièce de Molière, et qui signifiait à la fois « précieuse » et bas-bleu.
Mais à l’inverse d’un Boileau, elle n'a pas été comblée d’honneurs, ou de titres conférés par les largesses royales. C’est seulement en 1720, à la veille de sa mort, que le roi de France lui a octroyé par un édit un privilège exceptionnel : la survivance, en cas de décès de son époux, de la charge de garde des livres du cabinet du Louvre et des prérogatives attachées à cette charge. Elle ne put en bénéficier, puisque son mari ne décèdera qu’après elle.
Des esprits aussi différents que Madeleine de Scudéry, Boileau, La Bruyère, La Fontaine, Christine de Suède, qui l'a faite féliciter par l’ambassadeur de Suède en France pour son Florus. Cet ambassadeur, Gilles Ménage, lequel lui a également dédié son Historia Mulierum philosopharum (1691) et qui jugeait l’érudite comme « la femme la plus savante qui soit et qui fût jamais », ou la marquise de Lambert dont elle a fréquenté le très célèbre salon, l’ont eu en amitié. Comme nous l’avons vu, Saint-Simon a loué sa modestie. Au XIXe siècle, Ingress lui a donné une place dans son tableau parmi les auteurs modernes dans son Homère déifié ( dans sa version de 1865, où elle se trouve à droite de la première rangée) et Sainte-Beuve lui a consacré deux articles dans ses Causeries du lundi (1854).
Le plus bel hommage qui lui fut fait vint peut-être de Voltaire : A ses yeux Mme Dacier était « l’un des prodiges du siècle de Louis XIV » et il a aussi affirmé : « Ses traductions de Térence et d’Homère lui font un honneur immortel ».
Notons que les ouvrages généraux traitant du XVIIIe siècle sous-estiment un peu la variété des activités de Mme Dacier. Ainsi, Michel Delon, dans son Dictionnaire européen des Lumières, catégorise Mme Dacier comme une « érudite française », sans préciser davantage son rôle d’intellectuelle, et encore moins celle de défenderesse d'Homère.
C’est à notre sens ne cerner que partiellement, et donc de façon en partie erronée, Anne Dacier.
IV-Sources bibliographiques :
Anthologie de la Littérature française, Le XVIIIe siècle, Jean et Janine Dagen, Classiques de Poche, Librairie générale française, 1995.
Histoire de la littérature française du XVIIIe siècle, Béatrice Didier, Presses Universitaires de Rennes, 2003.
Littérature française du XVIIIe siècle, Michel Delon et Pierre Malandain, Presses Universitaires de France, 1996.
ANNE, DACIER née LEFÈVRE (1654-1720) - Encyclopædia Universalis, Bernard Croquette
Madame Dacier : de la traduction d’Homère à la défense d’Homère, d'Éliane Itti
Dictionnaire européen des Lumières, sous la direction de Michel Delon, Presses Universitaires de France, 2007.
Attilio Maggiolo, I Soci dell’ Accademia patavina dalla sua fundazione (1599), Padoua, 1983.
Bulletin de la société de l’histoire du protestantisme Français, janviers mars 2008, Dinah Ribard, EHESS.