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Qui est l'Ennemi?

Une définition de "l'Ennemi total" des mouvances NR. Publié par voxnr.fr le 17/09/23. 

Qui est l’ennemi ?

 

 

Qui doit être combattu ? L’identité du camp d’en face a pu être donnée au temps de Troisième Voie, groupe NR français des années 1985-1991. Ce mouvement connaît à cette époque une crise entre radicaux et modérés : Christian Bouchet et ses partisans veulent rejoindre le FN pour constituer un groupe « de gauche » en son sein, alors que Malliarakis et ses partisans préfèrent opter pour un ralliement individuel au mouvement lepéniste. Cette divergence mènera à la naissance de nouvelle Résistance.

Le texte suivant, traitant de la question, est extrait d’un document interne du mouvement, daté de 1989 et intitulé Troisième Voie-année zéro. Il a été rédigé par Christian Bouchet, et à quelques amendements prêts, il sera conservé par Nouvelle Résistance et Unité radicale.

« L’ENNEMI C’EST LE SYSTEME OCCIDENTAL. Le système occidental est la résultante d’une homogénéisation idéologique au niveau planétaire. Les valeurs de la démocratie libérale et de l’esprit bourgeois sont devenues la seule référence à la fois politique, éthique et culturelle mondiale. Il n’y a pas un « chef d’orchestre inconnu » ou une « main cachée qui dirige », mais des castes dirigeantes politiques, économiques, religieuses, médiatiques, qui défendent les mêmes concepts idéologiques, bases de leur domination. Ces concepts sont de surcroît acceptés par une partie non négligeable des populations soit de manière consciente, soit du fait de l’influence des mass media. La grande force de ce système réside dans son infinie capacité à récupérer ses adversaires. Soit ceux-ci se rallient attirés par les prébendes, soit leurs combats sont canalisés dans des ghettos politiques où ils regroupent les révoltés, jouant ainsi un rôle de soupape de sécurité, soit encore l’opposition des « extrêmes » permet d’annihiler les forces de ceux-ci. (…) Lutter contre le système occidental nécessite de refuser les schémas de celui-ci : droite/gauche, immigrés/Français, monde libre/communisme, racisme/antiracisme etc. L’unique ennemi étant le système, tout notre combat doit se présenter comme une alternative à celui-ci. En conséquence notre grille d’appréciations amis-ennemis ne doit prendre en compte qu’un seul critère l’appartenance ou non au système. Dans un monde où règne le totalitarisme mou, où les droits de l’homme sont l’unique référence, où toute opinion se dissout dans la mer morte de la tolérance universelle, notre combat contre le système doit reposer sur ces valeurs précises, invariables : l’homme comme un être en devenir ; la démocratie organique et communautaire ; l’enracinement et l’ethnodifférencialisme ; le nationalisme grand-européen. »

Que peut-on retenir de ce texte ? L’opposition au globalisme entendu au sens le plus riche (économique, politique, sociétal), la variété des visages de l’Ennemi, la capacité de ce même ennemi à influencer les populations (ce qui démontre encore une fois à quel point le combat est inégal), le refus de la conception du monde de l’autre camp. Mais ce texte définit aussi des objectifs, contre toute interprétation réactionnaire et passéiste de la doctrine NR. L’extrait rappelle aussi que l’autosatisfaction au sein de ghettos militants est nocive, pire, improductive. Ce n’est pas en végétant éternellement que les bonnes idées se répandront. Christian Bouchet avait lui-même défini le rôle des NR comme triple : passeur idéologique, laboratoire d’idées, formateur de cadres. On peut ajouter à ces trois idées celle de « diffuseur » de culture alternative, antilibérale.

 

Vincent Téma, le 14/09/23. (vincentdetema@gmail.com)

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