Quelques précisions doctrinales me concernant...Ce texte est la copie de la section "à propos" de ce blog.
Si vous êtes gauchiste aux cheveux roses, mauves et bleus, droitardé atteint de zemmourite aigue, frustré social s'imaginant défenseur de la race blanche, conspirationniste par impuissance sexuelle, gaulliste desséché et momifié, wokiste dégénéré, "bouffeur de Juifs" psychiquement atteint, catho tradi sédevacanto-rivarolo-philistin, bourgeois de droite ou bobo de gauche, ou plus généralement un sale type, vous perdez votre temps à lire ce qui va suivre.
Vous êtes arrivés sur un blog personnel essentiellement politique où sont et seront publiés des articles traitant de sujets très divers, par exemple de doctrine nationaliste-révolutionnaire au sens le plus large, mais aussi plus généralement de philosophie politique, d'histoire, ou encore consacrés à une littérature "de combat".
Béarnais d'adoption, Gascon de cœur, Occitan de destin, Français d'esprit et Européen d'âme, je publie des articles là où on les accepte, et je me veux l'héritier des individus et des groupes ayant eu à cœur la défense de la Nation française et de l'Europe tout comme d'une conception universelle de la justice sociale, de la démocratie réelle, et plus généralement du progrès moral du genre humain.
Cet héritage idéologique que je promeus en tant que militant est vaste et composite. Je l'assume en bloc, parce que j'y souscris. Il déconcertera sans doute certains esprits.
Jeune militant, la doctrine qui est la mienne n'a pas vraiment de nom, puisqu'elle ne correspond jamais tout à fait à une théorie ou à une expérience historique précise. Le seul terme, aussi vague soit-il, capable d'intégrer toutes les références dont je me réclame serait "antilibéral". Ma doctrine se développe, et se précise avec le temps. Elle est une convergence de radicalités.
Je parlais d'héritage composite. Le lecteur attentif y reconnaîtra des éléments du nationalisme dit révolutionnaire, surtout dans sa variante la plus radicale qu'on nomme le national-bolchévisme, de socialisme libertaire, d'écologisme décroissant, de marxisme-léninisme, d'hébertisme et de royalisme dit "national". Et sans doute aussi des éléments inclassables.
Je précise d'emblée que le combat que je mène à mon bien faible niveau ne se réduit pas à défendre uniquement un passé prestigieux et plus qu'honorable, ma démarche n'est pas muséale. J'estime que ce patrimoine est une source permanente d'idées à actualiser, à aiguiser, et à brandir, pour répondre aux enjeux d'aujourd'hui et surtout de demain que doivent affronter les Français, les Européens, et même le monde entier.
Certaines des valeurs que je défends sont éternelles, et leurs manifestations remontent au moins à la Sparte et à l'Athènes antiques, lesquelles sont tributaires de Lycurgue et de Périclès.
Parmi les idées que je défends, il y a d'abord celui d'un devoir de mémoire que je souhaite voir cultiver: celui des plus glorieux rois ayant régné en France. Charlemagne, Louis VI, Philippe Auguste, Louis IX et Louis XI . Chacun à leur manière, ces monarques ont rabattu la vanité du clergé, défendu l'intérêt de leur pays contre les prétentions grotesques des funestes papes, vaincu les grands féodaux prédateurs, affaibli puis aboli le servage. Elevés dans le souci du bien de leurs peuples, premiers ouvriers du bonheur commun de leur nation, justiciers et artisans de la grandeur de la France, ils furent de courageux et authentiques chefs de guerre et des défenseurs de leurs peuples. Les erreurs et les fautes de leurs descendants ne peuvent faire oublier l'œuvre que plusieurs des successeurs de Pépin le Bref ont apporté à la Patrie.
En conséquence, je souhaite voir défendu l'héritage des vrais défenseurs d'une monarchie populaire, ceux dont la mouvance est apparue à la fin du Premier Empire: il s'agit des "jacobins blancs" de 1815, de la Montagne blanche de l'abbé de Genoude et du marquis de la Rochejaquelein, de l'aile gauche de l'Action Française qui défendait la CGT révolutionnaire avant 1914, du cercle Proudhon et du parti socialiste monarchiste de Bourquin, ou celle des plus "rouges" des bonapartistes d'autrefois, comme Amigues et Thiébaud. Entre le royalisme national populaire et anti-bourgeois de 1815 et la Commune de Paris, je refuse de choisir.
D'autres idées que je défends ont été théorisées au XVIIIe siècle, par des penseurs aussi brillants que Voltaire, Rousseau, ou Holbach.
Ces grands esprits ayant promu la liberté et l'égalité, c'est donc bien naturellement que je défends les sans-culottes, à la fois guerriers patriotes et affamés de justice, protecteurs de la liberté de leur patrie et hérauts des valeurs du travail, ainsi que leurs inspirateurs et leaders, Hébert, Chaumette, Momoro, Ronsin et Vincent, ceux que l'historiographie a baptisé sous le nom générique "d'hébertistes", et qui furent les vrais défenseurs des intérêts du peuple de France à une époque où la bourgeoisie triomphante confisquait honteusement la Révolution à son profit. Après eux vinrent Buonarroti et Babeuf, et leurs héritiers : Blanqui, Tridon, Rochefort, et d'autres socialistes authentiques: Fourier et Proudhon, la gauche pro ou anti-Boulanger de la fin du XIXe siècle. Mais aussi, et peut-être surtout, les Communards. De tous ces gens, sans exception, je me réclame.
Je défends aussi la plupart des conceptions du jeune Barrès, de Lassalle, de Sorel et de Guesde, d'Hervé et de Valois, de Yockey, de Duprat, de Thiriart, les idées d'Alain de Benoist et, vous l'aurez deviné, certaines idées d'Alexandre Douguine.
Un peu hétérodoxe malgré moi, je me paye le luxe de refuser le sectarisme groupusculaire et les anathèmes stériles, et je défendrai volontiers les meilleures idées de l'abbé Roux, de Marx, de Bakounine, de Lénine ou de Che Guevara, parce qu'ils furent d'authentiques penseurs et d'estimables acteurs de la défense des humbles. Leur œuvre demeure, par certains aspects, inégalée. De la même manière, je défendrai le meilleur chez Danton, Marat et Robespierre, parce qu'ils furent d'abord de grands défenseurs de la Patrie, ou encore Bonald, parce qu'il fut un authentiques penseur des "communautés éternelles".
Disciple des conceptions spirituelles du baron Evola et du matérialisme du baron d'Holbach (oui, oui, c'est possible), je défends "l'Empire" organique contre l'Etat-nation "moderne", et le triomphe de la Raison contre les préjugés, la superstition, et contre tout ce qui de près ou de loin, s'apparente à ce qu'il est convenu d'appeler la "Réaction". C'est aussi l'héritage des plus grands empereurs romains, des meilleurs monarques du Saint Empire et de l'Empire byzantin, bien sûr renouvelé pour notre époque, et couplé avec les progrès de la Raison et de l'expérience que les plus illustres écrivains du XVIIIe siècle ont apporté, que je souhaite voir promu.
Héritier spirituel, à ma manière, de la tradition indo-européenne et hyperboréenne, j'estime autant les travaux d'Hermann Wirth, de Georges Vacher de Lapouge que de Gustave Le Bon, grands savants qui ont su révéler la valeur d'un héritage passé, glorieux et à défendre.
Très attaché à l'idée de décroissance, contre la croissance verte, ainsi qu'à l'écologie profonde, je soutiens les idées de Serge Latouche, Arne Naess, Antoine Waechter ou encore René Dumont. Vrais défenseurs de la planète, de la biodiversité mais aussi de l'intérêt vital de l'ensemble de l'humanité, ces hommes ont su montrer par leurs écrits et leurs prises de position que l'urgence climatique imposait une redéfinition de la relation entre l'homme et la nature, et plus généralement de l'homme dans le monde. La décroissance est l'unique chemin possible pour nous tous.
Enfin j'expose et défends ici ma conception d'une "Grande Europe" fédérale pour le XXIe siècle, authentiquement socialiste et autarcique, comme seul moyen de défense des peuples européens contre le libéralisme culturel et économique globalisant.
Cette adhésion au fédéralisme a pour conséquence mon adhésion à ce qu'il est convenu d'appeler le régionalisme gascon, et occitan plus généralement. Non contre l'idée de nation française ou contre le reste de la nation française, mais contre l'Etat-Nation dit "jacobin".
J'affirme aussi les bonnes raisons d'être favorables à la décroissance contre le développement durable, escroquerie dont l'objectif est de sauver le capitalisme de ses contradictions anciennes et modernes, ou d'acquiescer en faveur une conception ethno-différencialiste des nations, parce que seule capable d'empêcher les guerres raciales qui prolongeraient la domination du Grand Capital, et seule à même d'empêcher le "choc des civilisations", ou encore pourquoi soutenir la démocratie participative contre la démocratie représentative bourgeoise. Je brandis aussi la bannière de la défense des identités locales, non au nom de la haine de l'Autre, mais afin de défendre les cultures du monde contre une pression homogénéisante et mondialisée qui lentement, subtilement, écrase peuples et individus.
Je récuse aussi la société de consommation et le mépris de la Vie.
Disciple et non sectateur de Douguine, je défends l'émergence d'un monde multipolaire, seul capable, par un sain équilibre des forces, de faire reculer le "Benevolent Empire", danger mortel de tout ce qui est Saint, Beau et Bon. Ce monde multipolaire sera la première étape de la construction d'un Etat planétaire, démocratique et décentralisé, objectif final et fondamental de mes idées.
Je conclurai en m'inspirant d'une citation d'un ancien roi de Suède :
« J'ai résolu de ne jamais faire une guerre injuste, mais de n'en finir une légitime que par la perte des ennemis de Notre Seigneur, le genre humain. »